AVIRAD
La plateforme embarquée AVIRAD
Le recours à l'observation aéroportée présente des difficultés expérimentales très importantes concernant la représentation de la distribution en taille, en particulier pour ce qui est particules dans le mode supermicronique, qui constitue la fraction la plus importante de la masse des aérosols désertiques. Les défis expérimentaux sont liés à la difficulté à aspirer puis transporter des particules de taille différentes depuis l'air libre jusqu'aux capteurs.
La plateforme aéroportée multi-instrumentée AVIRAD a été développée en 2004, au moment où la communauté française s’est dotée d’un nouvel avion de recherche troposphérique, l’ATR-42 de SAFIRE.
Ce développement, tout à fait original, a été effectué en collaboration avec la Division Technique de l’INSU, SAFIRE, et le LSCE, afin d’optimiser la transmission des particules de taille supermicronique depuis l'air libre (isocinétisme de la veine de prélèvement) jusqu'aux instruments de mesure (conception des lignes de prélèvement et du bâti instrumenté).
La veine livre un débit important (350 L min–1), permettant plusieurs observations (mesures physico-chimiques et optiques) au même temps, et en particulier la collecte à haut débit d'échantillons pour l'analyse minéralogique et chimique des composés majeurs et trace, inorganiques et organiques, de l'aérosol atmosphérique.
Configuration experimentale d’AVIRAD au cours du projet TRAQA, été 2012, Méditerranée
Un exercice de calibration de l’efficacité de transmission en particules de la veine AVIRAD a été effectué en 2008 dans la soufflerie ensemencée du Département of Clean Fossil Fuel de Petten, Pays Bas (projet LEFE-Chat). Cet exercice a montré qu'AVIRAD restitue correctement la distribution en nombre des aérosols entre 0.3 et 12 µm.
Contact : Paola Formenti, LISA
Campagnes de terrain
- AMMA, Juin-Juillet 2006
- ChArMex/TRAQA, Juin-Juillet 2012
- ChArMex/ADRIMED, Juin-Juillet 2013
- ChArMex/SAFMED, Juillet-Aout 2013